Agrocarburants
Un biocarburant est un carburant liquide issu de la transformation des matières végétales produites par l’agriculture (betteraves, blé, maïs, colza, tournesol, pommes de terre…), ou de déchets organiques.
Les biocarburants seront-ils l'énergie de demain ? Face à un prix du pétrole qui ne cesse d'augmenter, avec en ligne de mire l'appauvrissement des réserves, et face à une prise de conscience de la dangerosité des gaz à effet de serre, le développement de cette filière semble prometteur.
Aussi étrange que cela puisse paraître, le biocarburant n’est pas un produit « bio » ! Son processus de fabrication ne s’inscrit pas dans les normes de l’agriculture biologique, mais la confusion vient du fait que ce combustible est obtenu à partir de substances végétales. Les plus courantes étant le colza et le maïs. Le plus souvent, le biocarburant vient en appoint à une production pétrolière classique. Il est indéniable que à la consommation, cette essence est moins polluante que les essences classiques.
Mais le biocarburant n’est pas pour autant la solution miracle pour préserver l’environnement. Actuellement, le rendement d’un hectare cultivé spécifiquement pour un biocarburant est tel, qu’il faudrait raser toutes les forêts de France pour satisfaire les besoins des seuls transports du pays (pas question de chauffage donc…). Au niveau mondial, le constat est identique : si la planète consacrait toutes ses terres cultivables au biocarburant, 1400 millions de tonnes d'équivalent pétrole pourraient être produits. Soit…40% de la production mondiale actuelle.
Aussi, se tourner radicalement vers le biocarburant peut signifier des dangers pour…la nature ! Selon une ONG brésilienne, « la matière première pour la production de biodiesel au Brésil (…) est déjà devenue un des facteurs principaux de la déforestation de l’Amazone et du Cerrado, un biotope de savanes et de brousses qui recouvre la zone centrale du Brésil. » Dans une course effrénée à la productivité, une monoculture intensive pourrait être d’autant plus dommageable que le recours aux OGM serait tentant. Puisque la production n’est pas liée à l’alimentation, une des puissantes barrières pour s’opposer aux OGM (principe de précaution au niveau de la santé) tombe. Avec les risques inhérents à la production génétiquement modifiée : brevétisation et privatisation de cultures, destruction de la biodiversité, dépendance économiques des agriculteurs face aux détenteurs des brevets. De plus, la question de l’alimentation ne peut être si facilement esquivée. La production de biocarburant génère de nombreux sous-produits, dont de la nourriture destinée aux bestiaux.
Faut-il pour autant consumer le biocarburant dans l’enfer des mauvaises réalisations de bonnes intentions ? Non. Son utilisation réduit réellement les émissions de gaz à effets de serre. Et d’autres pistes peuvent être envisagées (comme en Chine où la réutilisation des huiles usagées permettra de produire 12 millions de tonnes de biodiesel en 2020). Mais remettons aussi ces solutions miracles à sa place : au niveau mondial, 15 millions de tonnes de biocarburants sont produites par an. Pour remplacer la consommation mondiale de pétrole, il en faudrait 2300 fois plus… Le meilleur biocarburant reste donc toujours une bonne paire de jambes.
Mais le biocarburant n’est pas pour autant la solution miracle pour préserver l’environnement. Actuellement, le rendement d’un hectare cultivé spécifiquement pour un biocarburant est tel, qu’il faudrait raser toutes les forêts de France pour satisfaire les besoins des seuls transports du pays (pas question de chauffage donc…). Au niveau mondial, le constat est identique : si la planète consacrait toutes ses terres cultivables au biocarburant, 1400 millions de tonnes d'équivalent pétrole pourraient être produits. Soit…40% de la production mondiale actuelle.
Aussi, se tourner radicalement vers le biocarburant peut signifier des dangers pour…la nature ! Selon une ONG brésilienne, « la matière première pour la production de biodiesel au Brésil (…) est déjà devenue un des facteurs principaux de la déforestation de l’Amazone et du Cerrado, un biotope de savanes et de brousses qui recouvre la zone centrale du Brésil. » Dans une course effrénée à la productivité, une monoculture intensive pourrait être d’autant plus dommageable que le recours aux OGM serait tentant. Puisque la production n’est pas liée à l’alimentation, une des puissantes barrières pour s’opposer aux OGM (principe de précaution au niveau de la santé) tombe. Avec les risques inhérents à la production génétiquement modifiée : brevétisation et privatisation de cultures, destruction de la biodiversité, dépendance économiques des agriculteurs face aux détenteurs des brevets. De plus, la question de l’alimentation ne peut être si facilement esquivée. La production de biocarburant génère de nombreux sous-produits, dont de la nourriture destinée aux bestiaux.
Faut-il pour autant consumer le biocarburant dans l’enfer des mauvaises réalisations de bonnes intentions ? Non. Son utilisation réduit réellement les émissions de gaz à effets de serre. Et d’autres pistes peuvent être envisagées (comme en Chine où la réutilisation des huiles usagées permettra de produire 12 millions de tonnes de biodiesel en 2020). Mais remettons aussi ces solutions miracles à sa place : au niveau mondial, 15 millions de tonnes de biocarburants sont produites par an. Pour remplacer la consommation mondiale de pétrole, il en faudrait 2300 fois plus… Le meilleur biocarburant reste donc toujours une bonne paire de jambes.
Publié par Anso
Agrocarburant: Bio-carburant?
Publié par Anso
Agrocarburants et faim monde Face aux pénuries d'énergie et aux problèmes mondiaux d'environnement et de pauvreté, nombreux sont ceux qui considèrent les biocarburants comme la panacée.Leur combustion est en principe nettement moins polluante que celle des carburants d’origine fossile : Elle produit pas ou peu d’oxydes azotés et soufrés (NOx, SOx), de la vapeur d’eau et du CO2.Ce dernier ayant été stocké par la plante lors de sa croissance, il n’augmente pas la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et est donc neutre du point de vue du changement climatiqueUn nouveau rapport des Nations unies suggère toutefois qu'une planification inadéquate de ces nouvelles sources d'énergie engendrerait autant de problèmes que de solutions.
Publié par Imanol
Face aux pénuries d'énergie et aux problèmes mondiaux d'environnement et de pauvreté, nombreux sont ceux qui considèrent les biocarburants comme la panacée.Leur combustion est en principe nettement moins polluante que celle des carburants d’origine fossile : Elle produit pas ou peu d’oxydes azotés et soufrés (NOx, SOx), de la vapeur d’eau et du CO2.
Ce dernier ayant été stocké par la plante lors de sa croissance, il n’augmente pas la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et est donc neutre du point de vue du changement climatique
Un nouveau rapport des Nations unies suggère toutefois qu'une planification inadéquate de ces nouvelles sources d'énergie engendrerait autant de problèmes que de solutions.
Publié par Imanol